Solidarité directe de la population Française a la population Africaine - Paysans d’ici et d’ailleurs.

Appel a collaboration au projet.

Aux associations, Entreprises, Artistes et autres personnalités, unissons-nous pour apporter une aide a la population meurtrie du Sud-Kivu et Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo.

Les pays en voie de développement sont plus vulnérables au changement climatique que les pays
développés à cause de la prédominance de l’agriculture à faible capital et des activités économiques affectées par le climat et de leurs climats de base relativement chauds.

En générale , au cours de ces dernières années, le début et la fin des saisons pluvieuses sont devenus de moins en moins prévisibles pour les paysans, ce qui rend aléatoire la planification agricole. Il en est de même pour la période de la croissance des cultures

Le réchauffement climatique est l’un des défis majeurs auxquels est confronté le Sud-Kivu.
Ce réchauffement est dû à l’abatage excessif des arbres, à la mauvaise gestion des déchets ménagers et des usines, à la pratique du système de feu de brousse dans certains milieux ruraux.

Ces problèmes ont conduit à la baisse sensible de la production agricole, à la pollution et à la destruction de la nature et de l’écosystème, à des irrégularités voir des baisses de pluviométrie.
Au Sud-Kivu aucune étude ne s’est intéressée au lien qui pourrait exister entre changement climatique et production agricole. La province du Sud-Kivu, jadis grenier des provinces environnantes de par sa production, ne parvient même plus à assurer la sécurité encore moins
l’autosuffisance alimentaire de sa propre population qui pourtant reste à vocation agricole. Comme la province du Sud-Kivu, Nord-Kivu et du Katanga, plus de 80% de sa population vit de l’agriculture.

L’insécurité alimentaire au Sud-Kivu est le reflet d’une pauvreté et les conflits armés qui est un phénomène de masse qui tend à se reproduire et se transmettre d’une génération à l’autre.
Les effets de la guerre, les fluctuations des prix alimentaires et l’insécurité sociopolitique sont parfois citées comme les facteurs à l’origine de l’insécurité alimentaire en République Démocratique du Congo. Certains acteurs soutiennent que l’insécurité alimentaire est concerner à la fois par les consommateurs urbains pauvres et les ménages agricoles pauvres qui dans la plupart des cas sont devenus des acheteurs nets des produits alimentaires.

La situation dans l’est de la RDC a tourné au massacre il y a plus de 20 ans. Depuis, elle n’a été qu’une succession de guerres et de violations des droits de l’Homme.

Deux guerres se succèdent ensuite entre 1996 et 2003. Aux conflits ethniques s’ajoute la guerre économique. Le Kivu renferme de très importantes réserves de minerais, comme le coltan, utilisé dans les téléphones mobiles. Les trafics sont partout.

Au final, ces conflits successifs ont coûté la vie à plusieurs milliers, voire plusieurs des millions de personnes. Les évaluations sont très variables et très compliquées à faire.

Une ONG américaine, International Rescue Comittee, avait chiffré à 5,4 millions de morts le bilan des combats au Kivu sur la période 1998-2007. Jason Stearns, directeur du Groupe d’étude sur le Congo (New York) explique ce chiffre très important, aussi le rapport mapping de 2010, des nations unies estime plus de six millions de morts.

Témoin des ravages suite aux conflits armés et des épidémies à travers le pays, ASAD, appelle de toute urgence les autorités de la communauté internationale à reconnaître la gravité de la crise en République Démocratique du Congo. Il est nécessaire de mettre en place une réponse urgente et centralisée a la crise et un système de coordination pour empêcher de nouveaux décès évitables et l’effondrement total de la capacité locale.

En raison de la crise humanitaire complexe et profonde que connaît la République démocratique du Congo (RDC), 19,6 millions de personnes auront besoin d’assistance et de protection en 2021, contre 15,6 millions au début de 2020.
Un budget de 1,98 milliard de dollars sera nécessaire pour répondre à ces besoins.

Pour vous joindre à cette initiative.

Contactez : 0033 7 51 05 12 11
E-mail : contact@sante-developpement.org
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